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Si la couture est apparue environ 30 000 ans avant Jésus Christ ( date des premières aiguilles en os découverte ), l’apparition du dé à coudre est beaucoup plus récente : 5 000 ans avant JC tout au plus. Auparavant l’aiguille était maniée avec des objets naturels, cailloux ou morceaux de bois.
Il semble que les premiers dés à coudre, en forme d’anneaux, soient apparus dans le bassin méditerrannéen, en Egypte, puis dans la Grèce antique et dans l’empire Romain.
Vers le Xème siècle après J.C., le dé s’est vite imposé comme un outil indispensable à la couturière. Généralement en bronze, sa forme est proche de celle des dés contemporains.
Le cuivre, plus malléable et moins cher que le bronze, sera de plus en plus utilisé au moyen age et pendant la renaissance. Il reste un objet purement utilitaire.
Au XVIIème siècle, le dé devient un objet noble et ostentatoire. C’est à cette époque qu’apparaissent les dés en argent ou en or, dont certains modèles restent de véritables œuvres d’art, très recherchées aujourd’hui.
Au XVIII ème siècle, la porcelaine fait son apparition au détriment des dés métalliques. L’âge d’or du dé à coudre se poursuivra jusqu’à la fin des années 1800, avec le développement de l’industrie textile et la démocratisation de la couture.
Au début du XXème siècle apparaissent les premiers dés à coudre publicitaires, vantant généralement les mérites de produits de couture, puis les produits d’entretien ou de consommation au sens large.